Mariée, une belle-fille (1972) et une fille (1993).
Titres et fonctions
Maître de Conférences habilitée à l'Institut National des Sciences Appliquées de Lyon, depuis 1988.
Docteur ès Lettres de l'Université de Neuchâtel (1978),
Habilitée à diriger des recherches de l'Université de Paris-X Nanterre (1997) : « L’épistémologie entre science et philosophie ».
Membre titulaire de l’UMR n° 7117 du CNRS, « Laboratoire de philosophie et d’histoire des sciences — Archives Henri-Poincaré » (dir. : Prof. Gerhard Heinzmann).
Responsable de l’équipe de recherches « Academos » associée aux Archives Poincaré (dont l’un des membres enseigne à l’INSA : Julie Leclère).
Membre de l’équipe STOICA de l’INSA de Lyon, responsable de l’axe 2 : « Philosophie des sciences, des techniques et cartographie des savoirs ».
Qualifiée aux fonctions de professeur des Universités en 1999, 72ème section, et en 17ème et 72ème sections en 2004 (qualifications n° 04117070868 et n° 04172070868)
Fonctions antérieures
Université de Paris X Nanterre de 86 à 89, et à nouveau pour des cours de téléenseignement : philosophie et philosophie des sciences
Université de Reims (1986-87 ) : méthodologie
Université de Genève (1987-1989 ) : logique mathématique
Professeur invité à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (1980-1988) : épistémologie.
Déléguée au CNRS de septembre 1999 à août 2001
Jeune chercheur débutant, puis avancé au Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (1974-1979)
AFS travaille en philosophie contemporaine et en épistémologie. Les deux sujets ne sont pas étrangers et sont reliés par le problème de la possibilité de la comparaison des philosophies entre elles. La philosophie contemporaine a élaboré des outils pour comprendre à la fois son unité et sa multiplicité, que ce soit dans la tradition continentale ou anglo-saxonne, et le rapport qu’une philosophie instaure avec les sciences informe indirectement sur la façon dont elle pense ses relations avec les autres philosophies, telle est l’hypothèse d’AFS. De cette manière, ses travaux se sont dès le début inscrits sur une double portée. Comprendre par exemple les liens entre les philosophies anglo-saxonnes (analytiques et pragmatistes) et françaises, qui ont été longtemps contestés, permet de voir dans des distinctions classiquement admises entre les concepts de science et de philosophie, des images particulières, historiquement datées, des unes et des autres, telles qu’elles sont réfractées dans la philosophie des sciences.
Son programme de recherche a pour but d’élaborer les conditions d’un nouvel usage des descriptions épistémologiques de la science et de la philosophie par le moyen de la notion d’hypothèse revisitée. Plutôt que de développer « la » philosophie des sciences, on se donne les moyens d’examiner les interactions entre ces deux pôles pris au pluriel, afin de lever les apories actuelles dans l’étude de leurs relations. D’où l’intérêt pour l’interdisciplinarité. Contre l’alternative trop large entre objectivisme et relativisme, elle propose d’autres possibles par une pensée des ordres de savoirs et de leurs relations.
Les questions principales, qui tiennent compte de l’état actuel de l’épistémologie, peuvent être rassemblées en quelques problèmes :
1° Comment évaluer l’autonomie relative des sciences et des philosophies ?
2° Que faire des méta-discours construits par l’épistémologie pour identifier les sciences ?
3° Quelles interactions entre philosophies et sciences (importance de la question du style dans leurs rapports) ? Sur cette dernière question, AFS dirige un groupe de recherches, associé aux Archives Poincaré, Academos.
4° L’oubli de la notion d’hypothèse et comment une « épistémologie des hypothèses » est-elle possible ?
5° Une pragmatique des philosophies ?
Dans le contexte d’un développement énorme des sciences et de mort annoncée de la philosophie, il est nécessaire d’inventer des méthodes pour transformer les discours habituels. En lieu et place de méta-discours pour les identifier, on propose des hypothèses permettant de postuler une identité propre des sciences ainsi qu’une identité des philosophies. La méthode allie à la fois minimalisme (dans les traits distinctifs) et complexité (dans les effets observés).
Activités dans l’édition
- Membre du Comité de rédaction de 3 revues scientifiques :
Philosophia Scientiae (revue des Archives Poincaré, éditée chez Kimé, Paris).
Natures, Sciences, Sociétés (EDP Sciences) depuis 1999.
Russell : The Journal of the Bertrand Russell Studies (McMaster University, Hamilton, Ontario, Canada) depuis juillet 2002.
- Directrice de la collection « Transphilosophiques », aux éditions Pétra, Paris.
I. ACTIVITÉS EN MATIÈRE DE RECHERCHE
Domaine de recherches : philosophie des sciences et philosophie contemporaine
Jeune chercheur débutant, puis avancé au Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (1974-1979) ;
Laboratoire CNRS 95554700 de rattachement 035108 de la première circonscription : responsable. Mission aux Archives Russell au Canada (juillet à octobre 88) ;
Membre de deux équipes du CNRS dans le cadre du programme « Science-technologie-Société »: 1984-1985.
Membre du groupe de recherche ESCHIL, puis STOICA du Centre des Humanités de l'INSA de Lyon.
En relation avec les Archives Russell (McMaster University, Ontario).
Membre des Archives Poincaré (Nancy : UMR du CNRS n° 7117) : Mission au Canada en juin 2001. Délégation de 2 ans au CNRS (1999-2001).
Les publications sont classées par leurs objets, la philosophie des sciences et l’histoire des sciences au tournant du 20ème siècle : Poincaré, Russell, Couturat (de 1.1 à 1.3.3), et leurs suites historiques : relations entre les philosophies anglo-saxonnes et continentales (de 1.4 à 1.5.3) ; philosophie des sciences et épistémologie générales (de 1.6 à 1.6.4) ; les pratiques de sciences contemporaines, principalement liées aux activités d’enseignement : le CERN, la conception en ingénierie, la modélisation, l’interdisciplinarité (de 1.7 à 1.7.6) ; les conséquences de la conception et la modélisation sur l’épistémologie et la philosophie des sciences, enfin leurs effets en philosophie contemporaine (de 1.8 à 1.8.4).
Objets de recherches et publications :
Philosophie et philosophie des sciences : Poincaré, Russell, Couturat.
Poincaré
1.1.2 Ouvrages sur Poincaré
1978 : Une Philosophie de savant. Henri Poincaré et la logique mathématique, Paris, Maspero, 1978.
2001 : Henri Poincaré, les sciences et la philosophie, Paris, L’Harmattan, 2001 (réédition augmentée du premier), suivi en annexes de la traduction des textes de Bertrand Russell sur Poincaré.
1.1.3 Articles sur Poincaré
1999 : « Henri Poincaré », in : Dictionnaire d'Histoire et de Philosophie des sciences des P.U.F paru en 1999.
1996 : « Note sur une lettre de Poincaré à Russell du 1er juin 1899 », in : Cahiers du Séminaire d’Histoire des Mathématiques (Université Pierre et Marie Curie), 7(1986)127-129.
1.1.4 Conférences sur Poincaré :
1980 : « Les réticences d’Henri Poincaré à l’égard de la logique mathématique », Séminaire du professeur Henri Lauener et Institut de la Méthode, Berne, le 28 février 1980.
1982 : « Quelques effets de la philosophie sur les mathématiques : le cas de Henri Poincaré », Colloque de Mathématiques de l’Université de Genève, le 9 novembre 1982.
2005 : « La valeur de la science selon Henri Poincaré et ses suites contemporaines », colloque Henri Poincaré, science et pensée, Nice Sophia-Antipolis, 17 janvier 2005.
Bertrand Russell et Louis Couturat :
1.2.1 Édition
2001 : Bertrand Russell, Correspondance sur la philosophie, la logique et la politique avec Louis Couturat (1897-1913), édition et notes par Anne-Françoise Schmid, Paris, Kimé, 2 volumes, 735 pages.
Il s’agit de la correspondance philosophique et scientifique la plus importante qu’il reste de Russell, de même que de Couturat. Les lettres des deux auteurs sont en français, à l’exceptions de notes cursives de Russell, prises en lisant les articles de Poincaré dirigés contre lui. Les polémiques entre Poincaré, Russell et Pierre Boutroux sont très présentes dans ces lettres.
1.2.2 Articles sur Russell et Couturat
1983 : « La correspondance inédite entre Bertrand Russell et Louis Couturat », Colloque Couturat publié dans les Annales de l’Ecole Normale Supérieure de Paris (1983)81-96.
1983 : « La correspondance inédite de Bertrand Russell et Louis Couturat », in : Dialectica, vol. 37, n°2 (1983)75-109. Version remaniée et passablement augmentée du précédent.
1.2.3 Conférences sur Russell et Couturat
1977 : « La Correspondance inédite entre Bertrand Russell et Louis Couturat », Colloque Louis Couturat, tenu à Paris à l’École Normale Supérieure, les 8 et 9 juin 1977.
1988 : présentation de la Correspondance entre Russell et Couturat aux Archives Russell devant la « Bertrand Russell Society » (McMaster University, Hamilton, Ontario, Canada), le 12 octobre 1988.
Travaux sur Russell :
1.3.1 Organisation d’un n° de revue en collaboration
1990 : avec François Clémentz, « Bertrand Russell. De la logique à la politique », Hermès, vol. 7 , 1990 ( éditions du CNRS).
1.3.2 Articles sur Russell
- 1990 : « Une pensée vraie est meilleure que la meilleure éthique. Essai sur la clarté chez Russell », Hermès 7(1990)221-245. J’ai accordé le droit d’éditer deux lettres de Russell dans le même numéro.
1992 : B. Russell, « Essai sur les fondements de la géométrie », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : B. Russell, « La Philosophie de Leibniz, exposé critique », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1995 : « Le Problème de Russell », in: Non-Philosophie, Le Collectif, La Non-Philosophie des Contemporains, Paris, Kimé, 1995,pp. 167-186.
1.3.3 Conférences sur Russell
1991 : « Science et éthique dans l’œuvre de Bertrand Russell », Caracas, Université Centrale, février 1991.
1991 : « Le problème de Russell », conférence prononcée au Collège International de Philosophie, le 7 juin 1991.
2000 : « Transatlantic Truth » ou Russell entre deux continents », Séminaire des Archives Poincaré, juin 2000.
2002-2003 : « Perspectives hétérodoxes de Russell sur les Fondements », Nancy, colloque PILM « Philosophical Insights on Logics and Mathematics », 30 septembre au 4 octobre 2002 et à l’Institut de Logique de l’Université de Neuchâtel, le 12 février 2003.
2003 : « Russell et la Philosophie », Université de Lyon-3 le 31 janvier 2003 et Université de Besançon le 11 février 2003.
Compte-rendus sur des auteurs contemporains ou qui suivent Poincaré, Couturat, Russell : philosophie analytique et philosophie continentale
1978 : Javier de Lorenzo, La Filosofia matematica de Jules Henri Poincaré, Madrid, Editorial Tecnos, 1974, in : Revue d’histoire des sciences et des techniques 31(1978)183-185.
1979 : Joseph Warren Dauben, Georg Cantor. His Mathematics and Philosophy of the Infinite, Harvard University Press, 1979, in : Annals of Science 1980)120-122.
1986 : Ludwig Wittgenstein, Remarques sur les fondements des mathématiques, trad. M.-A. Lescourret, Paris, Gallimard, 1983, in : Revue de Synthèse, 4ème série, n° 1-2 (janvier à juin 1986)151-152.
1977 : Albert Lautmann, Essai sur l’unité des mathématiques et divers écrits, in : Studia Philosophica 37(1977)258-260.
1992 : Alfred Jules Ayer, « Métaphysique et sens commun », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : Alfred Jules Ayer, « Les grands domaines de la philosophie », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1999, Otto Neurath, in : Dictionnaire d’Histoire et de philosophie des sciences, Paris, P.U.F., 1999.
1992 : Max Black, « Langage et Philosophie », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992, Max Black, « Modèles et Métaphores. Études sur le langage et la philosophie », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : Gilbert Ryle, « La Notion d’esprit », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992, Gilbert Ryle, « Les dilemmes », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : Gilbert Ryle, « L’Itinéraire de Platon », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992, Gilbert Ryle, « La Pensée », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : James Opie Urmson, « L’analyse philosophique. Son développement entre les deux guerres », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : Gilles-Gaston Granger, « Essai d’une philosophie du style », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
2001 : Gilles-Gaston Granger, « La Pensée de l’espace », in : Natures, Sciences, Sociétés, vol. 9, n°1 (2001)84-85.
1999 ; Charles Sanders Peirce, in : Dictionnaire d’Histoire et de philosophie des sciences, Paris, P.U.F., 1999.
Relations entre philosophie continentale et philosophie analytique (suite)
1.5.1 Articles
1979 : « Sur les fonctions de l’exemple en philosophie », in : Revue européenne de sciences sociales et Cahiers Vilfredo Pareto 17(1979)103-118.
1992 : « Que faire de la multiplicité des philosophies ? », in : Philosopher avec Daniel Christoff, in : Genos 2 (décembre 1992)107-123.
1.5.2 Comptes rendus attenants — domaine français
1992 : Michel Foucault, « L’archéologie du savoir », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : Michel Foucault, « Surveiller et Punir. Naissance de la prison », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : Gilles Deleuze, « Différence et Répétition », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : Jacques Derrida, « De la Grammatologie », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1992 : Jacques Derrida, « Marges de la Philosophie », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
1980 : François Laruelle, Au-delà du Principe de pouvoir, Paris, Payot, 1978, in : Studia Philosophica 40(1980).
1981 : François Laruelle, Le Principe de minorité, Paris, Aubier-Montaigne, 1981, in : Phenomenology Information Bulletin 5(1981)45-48.
1.5.3. Conférences
1978 : « Style, morceau, rythme. À propos de l’exemple en philosophie », le 15 mars 1978 devant le Groupe Neuchâtelois de Philosophie.
1980 : « Réflexions sur le style et l’objectivité », Groupe Vaudois de Philosophie, Lausanne, juin 1980.
1991 : « Une science, plusieurs philosophies (contribution à l’étude épistémologique de la multiplicité des philosophies) », Caracas, Université Simon Bolivar, le 19 février 1991.
1994 : « D’un cogito de l’opacité : la multiplicité des philosophies et ses incidences sur la science, la poétique et la mystique », Colloque de l’institut Piaget à Lisbonne, sur la philosophie, la science, la poétique et la mystique, du 27 au 30 avril 1994.
Philosophie des sciences et épistémologie
1.6.1 Ouvrages
1998 : L’Âge de l’épistémologie. Science, Ingénierie, Éthique, Paris, Kimé, 2001.
2001 : Que peut la Philosophie des sciences ?Paris, Pétra, 2001.
1.6.2 Articles
1999 : « Concept », in : Dictionnaire d’Histoire et de philosophie des sciences, Paris, P.U.F., 1999.
1999 : « Conventionnalisme », in : Dictionnaire d’Histoire et de philosophie des sciences, Paris, P.U.F., 1999.
« Invention », in : Dictionnaire d’Histoire et de philosophie des sciences, Paris, P.U.F., 1999.
1999 : « Bas van Fraassen », in : Dictionnaire d’Histoire et de philosophie des sciences, Paris, P.U.F., 1999.
1999 : « Una critica cuasi-kantiana de la epistemologia o como dar una positividad a las tesis de la epistemologia », in : Diosa Episteme 6 (avril 1999) pp. 25-31 (Argentine, Rosario).
2001 : « Que peuvent scientifiques et philosophes les uns pour les autres ? », in : Natures, Sciences, Sociétés vol.9, n° 2 (mars 2001)44-47.
1.6.3 Compte-rendus
1999, Carl Gustav Hempel, in : Dictionnaire d’Histoire et de philosophie des sciences, Paris, P.U.F., 1999.
1999, Ernst Nagel, in : Dictionnaire d’Histoire et de philosophie des sciences, Paris, P.U.F., 1999.
1992 : Imre Lakatos, « Écrits philosophiques : 1. La méthodologie des programmes de recherche scientifique ; 2. Mathématique, science et épistémologie », in : Encyclopédie Philosophique Universelle, les Œuvres Philosophiques, tome 2, P.U.F., 1992.
2000 : Pascal Acot, L’Histoire des sciences, in : Natures, Sciences, Sociétés vol.8, n° 4 ( 2000)81-82.
2001 : Dominique Lecourt, Jacques Arnould, Pierre Fédida, Jean Gayon, Alain Prochiantz, « La Biologie est-elle un humanismes ? », in : Natures, Sciences, Sociétés vol.9, n° 3 (2001)87.
1.6.4 Conférences
1980 : « Les relations entre la physique et la philosophie à l’époque moderne », Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, le 25 février 1980.
1983 : « Les origines de l’épistémologie contemporaine », Université de Lausanne, le 22 février 1983.
1991 : « Le sens commun et l’enseignement des sciences », Université Pédagogique de Caracas, trois conférences les 18,19 et 20 février 1991.
1996 : « L’avenir de l’épistémologie », Université de Tucuman, Argentine, le 23 septembre 1996.
1999 : « Les conceptions de la science et les humanités », conférence prononcée (en espagnol) à l’Université catholique Pontificale du Pérou, Lima, le 16 avril 1999.
2003 : « The Hypothesis of a Non-Epistemology », Londres, Middlesex University, colloque : Non-Philosophy now : Theory and Practice », 15 novembre 2003.
La science contemporaine : sciences lourdes, modélisation, conception en ingénierie, technologie
1.7.1 Ouvrage
2004 : Jean-Marie Legay et Anne-Françoise Schmid, Philosophie de l’interdisciplinarité. Correspondance (1999-2004) sur la recherche scientifique, la modélisation et les objets complexes, Paris, Pétra, 2004.
1.7.2 Contribution à un ouvrage collectif
« Pour une épistémologie de la conception », in : Conception entre science et art, ouvrage collectif dirigé par Jacques Perrin, Presses Polytechniques Romandes, Lausanne, 2001.
1.7.3 Articles
1983 : « Comment l’éthique devient technologie », in : Éthique et Technique, in: Morale et Enseignement. Annales de l’Institut de Philosophie et de Sciences morales, Éditions de l’Université Libre de Bruxelles, 1983, pp.93-105.
1995 : « Epistemology Conference on Knowledge and Ethics in Engineering”, in : Research in Philosophy and technology », vol. 15 (1995). (Synthèse du colloque “Sciences et Ethiques de l’ingénieur”, 1992).
1999 : « Technologie et technologies : idéologie et réalités », in : Technologies, technologie, XXIèmes Journées internationales sur la communication, l’éducation et la culture scientifiques et industrielles, ed. A. Giordan, J.-L. Martinand et D. Raichvarg, Centre Jean Franco, Chamonix, 1999, pp. 57-63.
2000 : « Une interdisciplinarité sans métaphysique », in : Natures, Sciences, Sociétés, vol. 8 n° 2 (2000).
2001 : « Commentaire à propos de l’article de Jean-Marie Legay et alii [« La Longévité des hommes célèbres. Évolution séculaire des durées de vie»], in : Natures, Sciences, Sociétés 9(mars 2001)27-28.
2002 : « Entretien avec Jean-Marie Legay : Du ver à soie à la modélisation ou Comment on devient “indiscipliné” », in : Natures, Sciences, Sociétés 1(2002)59-63.
2004 : Jean-Marie Legay et alii, dont Anne-Françoise Schmid, « L'Interdisciplinarité vue et pratiquée par les chercheurs en sciences de la vie », La table ronde des Journées NSS 2002, in : Natures, Sciences, Sociétés/12(2004)63-74.
« L'ignorance encyclopédique de l'ingénieur », in : Ignorances et questionnements, XXVèmes Journées Internationales sur la Communication, l'éducation et la culture scientifiques, techniques et industrielles, dir : A. Giordan, J.-L. Martinand et D. Raichvarg, Chamonix, 2003, pp.85-90.
1.7.4 Compte-rendu
- Nicolas Bouleau, « Philosophies des mathématiques et de la modélisation », in : Natures, Sciences, Sociétés, vol. 9 n° 2 (2001)71-72.
1.7.5 Conférences
1990 : « Philosophie et sciences : le CERN, Conférence de l’Institut des Sciences de la Matière, Maison de l’image et du Son, Villeurbanne, le 25 avril 1990.
1991 : « Les problèmes éthiques posés par la science et la technologie », Caracas, Collège France, le 25 février 1991.
1991 : « Les nouveaux problèmes épistémologiques des sciences de l’ingénieur », Caracas, Université Simon Bolivar, le 26 février 1991.
1992 : « Le silence de l’épistémologie sur les sciences de l’ingénieur », conférence prononcée au Colloque “Savoirs et Ethiques de l’Ingénieur”, INSA de Lyon, le 9 décembre 1992.
1996 : « Les nouveaux problèmes épistémologiques des sciences de l’ingénieur », Dijon, ENESAD, le 24 mai 1996.
1997 : « La conception dans la tradition épistémologique », conférence prononcée au séminaire COPRIDEV, INSA de Lyon, le 11 décembre 1997.
2002 : « Les représentations de la science et la conception », Colloque international Les sciences de la conception. Un enjeu pour le XXIème siècle, INSA de Lyon, 15-16 mars 2002.
2002 : « Sur les métaphores qui accompagnent l’interdisciplinarité », table ronde du Colloque de « Natures, Sciences, Sociétés » sur « Les sciences du vivant et l’interdisciplinarité », Paris-X Nanterre, le 12 décembre 2002.
2004 : « La Conception dans la philosophie », Atelier de Jacques Perrin sur la conception dans les métiers, colloque sur la conception, Cerisy-La-Salle, 17 juin 2004.
1.7.6 Organisation d’un colloque international
- « Savoirs et Éthiques de l'ingénieur », 9-11 décembre 1992, INSA de Lyon, Centre des Humanités.
Philosophie générale
1.8.1 Contribution à un dictionnaire
1998 : Collaboratrice du Dictionnaire de la non-philosophie, Paris, Kimé, 1998.
1.8.2 Articles
1987 : « Les Animaux-plus que philosophes. Essai sur l’irréversibilité du vécu », in : La Décision philosophique n° 3(décembre 1987)51-74.
1988 : « Barbarie et Détresse (Peut-on enseigner la philosophie sans lui faire obstacle ?) Réponse à Gérard Granel », in : Cahiers du Collège International de Philosophie n°5 (avril 1988) 87-90.
1994 : « De l’humaine fatigue », in : Revue de Médecine Psychosomatique n°40 (décembre 1994)43-49.
1995 : « Le Philosophe qui ne parlait pas » (sur la philosophie et l’écriture), in : Archipel n°10 (mai 1995)7-17.
François Laruelle et Anne-Françoise Schmid, « L'identité sexuée », in :
Identities. Journal for Politics, Gender and Culture, vol. 2, n°2, Winter 2003 (texte français avec une traduction en macédonien), pp. 49-61.
2004 : « Les femmes au temps des philosophes. À propos d'une anthologie critique », in : Natures, Sciences, Sociétés, 12(2004)204-207.
1.8.3 Conférences
1986 : « Jugement pédagogique et jugement de barbarie », communication prononcée le 15 octobre 1986 au Collège International de Philosophie, dans une séance consacrée aux “Problèmes actuels de l’enseignement de la philosophie”.`
1989 : « Les invariances spatiales de la philosophie », Colloque « Espace et Pensée », Lyon, Villa Gillet, 8-10 juin 1989.
1990 : « Contenu de savoir et règle de savoir : qu’est-ce qu’apprendre? », DEA de didactique dirigé par M. Jean Gréa, Université de Lyon 1, LIRDIS, le 21 mars 1990.
1991 : « Y a-t-il un philosophe contemporain ? », Caracas, Alliance française, le 28 février 1991.
« Comment autrui vient à l’idée en philosophie ? », Conférence prononcée au Séminaire de troisième cycle de psychologie comportementale, Faculté de Psychologie et des sciences de l’éducation, Université de Genève, le 2 juin 1992.
2002 : « Peut-on philosopher par hypothèses ? », Lausanne, Groupe Vaudois de Philosophie, 5 juin 2002.
1.8.4 Travaux non publiés
« La notion et les critères du vrai chez Descartes et Leibniz », travail de concours présenté en octobre 1968 au lycée du Belvédère, Lausanne (prof. M. Jean Villard) ; prix d’excellence avec félicitations.
« La notion de pratique discursive chez Michel Foucault (À propos de l’archéologie du savoir) », mémoire de maîtrise de la Faculté des Lettres de Lausanne (prof.: M. Daniel Christoff), qui a obtenu un prix de Faculté le 20 décembre 1973.
« L’épistémologie entre science et philosophie », rapport d'habilitation, (prof. D. Lecourt, J. Gréa, C. Imbert, J. Poulain, E. Balibar, Paris X Nanterre, 11 janvier 1997).
II. ACTIVITÉS EN MATIÈRE D’ENSEIGNEMENT
AFS a enseigné dès l’âge de 21 ans en lycée, principalement le latin. Elle a été ensuite, dès l’âge de 22 ans, assistante diplômée à l’Université de Neuchâtel (philologie classique), enfin boursière du Fonds national Suisse de la Recherche Scientifique durant 5 ans (philosophie et épistémologie).
À partir de 1980, elle a été professeur invité à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, et, dès 1988, Maître de conférences à l’INSA de Lyon.
Cette position de philosophe parmi les scientifiques n’est pas facile. Il ne suffit pas de prendre son service, mais de créer les conditions d’une acceptation dans un établissement scientifique d’un enseignement de philosophie, d’épistémologie et d’éthique.
La philosophie : il s’agit de représenter les courants philosophiques contemporains auprès des élèves, de leur montrer les relations entre leurs activités de scientifiques et d’ingénieurs avec la façon dont sont pensés les grands problèmes contemporains du point de vue philosophique.
L’épistémologie : il s’agit de sensibiliser aux modifications de la pratique scientifique contemporaine, de la théorie à la modélisation, de les préparer aux méthodes de conceptions, aux questions aussi qu’impliquent l’interdisciplinarité et la complexité.
L’éthique : il s’agit de guider les élèves dans leur découverte des conséquences éthiques du développement scientifique et technologique actuel.
De plus, lorsque AFS a pris son service à l’INSA, il n’était pas complet, et ne concernait que deux départements. Aujourd’hui, AFS est en sur service et enseigne dans sept départements.
Cette insertion n’était pas possible sans une intégration solide dans le travail scientifique, susceptible de justifier son action dans une école d’ingénieurs.
C’est pour ces raisons qu’elle a fait, dans le cadre de l’appel d’offre du CNRS Sciences-Technologies-Sociétés, une série d’enquêtes au CERN, qu’elle a accepté de participer tous les mois au Comité de rédaction de la revue scientifique interdisciplinaire Natures, Sciences, Sociétés (EDP sciences), qu’elle s’est inscrite dans un laboratoire CNRS (UMR 7117) qui allie la recherche en philosophie et en histoire des sciences (Archives Poincaré, Université de Nancy 2).
AFS a elle-même suivi des cours de sciences : Logique mathématique à l’Université de Neuchâtel — discipline qu’elle a enseigné deux ans à l’Université de Genève —, Mathématiques à l’Université de Lausanne (algèbre et théorie des groupes), Physique à l’Université de Paris VI (Jussieu :thermodynamique,mécanique des fluides et mécanique quantique).
Ce sont ces activités qui lui ont permis, progressivement, de construire son poste à l’INSA. Les élèves suivent ses cours de façon beaucoup plus attentive lorsqu’ils prennent conscience que AFS est chercheur et publie dans son domaine. AFS tient à enseigner dans toutes les années de la formation, de la 1ère à la 5ème année. Elle enseigne en DEA en psychologie, à Lyon 2. De plus, pendant cinq ans, AFS a créé et animé une « Boutique de philosophie » à l’INSA, permettant à tout personnel et élève de venir parler de problèmes philosophiques.
AFS participe à un BQF interdisciplinarité, qui lie les Humanités et BIM/BB, sur les questions de bioéthique, engageant des professeurs de biologie, d’écriture, de théâtre et de philosophie, aboutissant à une « Journée éthique ».
Mais il ne fallait pas resté coupé des milieux universitaires où se trouvent les compétences de sa discipline, la philosophie. C’est pourquoi AFS, durant tout ce temps, a également poursuivi un enseignement universitaire, principalement à Télédix-Nanterre (Université de Paris X). Ses derniers cours ont pour titre :
« Les critères de la science »,
« Le concept de loi et sa critique »,
« Le concept d’expérience »,
« Hypothèses et théories »,
« Univers et mondes possibles »,
« Ethique et philosophie dans la pratique des sciences contemporaines »,
« Vérité philosophique et vérité scientifique ». Mais elle a donné à Nanterre des cours plus proprement philosophiques :
« La concept de critique en philosophie »,
« Le style en philosophie »,
« Philosophie et sciences humaines – sur le débat entre Derrida et Lévi-Strauss ».
AFS a également enseigné la méthodologie (agrégation) à l’Université de Reims.
AFS suit des mémoires à l’Université de Nanterre (sur la notion de milieu chez Uexkull, sur la notion d’hypothèse chez Russell et Hintikka, sur le problème de la multiplicité des philosophies chez Guéroult, Vuillemin et Laruelle, sur le principe de précaution), elle a co-dirigé une thèse à Nancy, et suivi deux autres thèses. (Sur Poincaré, sur Couturat, sur la modélisation et la simulation en morphogenèse des plantes).
C’est
la difficulté d’un enseignement de philosophie dans une
école d’ingénieur : il faut trouver moyen à
la fois de s’insérer parmi les scientifiques comme
philosophe, mais il faut également rester compétent
dans sa discipline, qui, par définition, n’est pas
représentée dans le lieu d’enseignement —
difficulté qui se répète au niveau de la
recherche. Cette situation suppose un engagement et une quantité
de travail considérables. Sans compter que les lieux
institutionnels d’insertion (enseignement, équipe de
recherches, laboratoires) ne peuvent être tous sur le même
lieu, ce qui multiplie les responsabilités.
III. RESPONSABILITÉS ADMINISTRATIVES
Membre de trois commissions de spécialistes (1993-1995) :
INSA de Lyon, 72ème section: membre élu
INSA de Lyon, 11ème section: membre du même établissement pour une autre section
Université de Reims, commission élargie de philosophie: membre élu de la 72ème section d’un autre établissement.
Membre nommé du Conseil National des Universités (décembre 1995 - 1999) ; 12 janvier 1996 : élue membre du bureau à titre d’assesseur.
Membre nommé suppléant deux commissions de spécialistes :
1) commission de spécialistes élargie des sections 5-9-11 de l'INSA de Lyon (1998)
2) commission élargie (comprenant la 72ème section) de l’Université de Lyon-1. Ces responsabilités ont été renouvelées et sont toujours actuelles.
Membre de la Commission nommée par Gérard Mégie pour la préparation du dernier plan quadriennal du CNRS « Interdisciplinarité et systèmes complexes », commission dirigée par Jean-Marie Legay (2001)