Dans le cadre d’une collaboration scientifique entre l’Université
Paris 1 Panthèon-Sorbonne (laboratoire CETCOPRA), l’université de Reims
Champagne Ardenne (Laboratoire PSMS), l’université de Lorraine/IRR de
Nancy et l’Institut National des Invalides/CERAH à Paris, nous
recherchons un.e candidat.e. pour une bourse post-doctorale de 24 mois en
Innovation technologique et rééducation fonctionnelle (sociologie,
anthropologie, ergonomie)  qui sera co-encadré par Marina Maestrutti
(Université Paris 1) et Marco Saraceno (Université de Reims Champagne
Ardenne). 
 
La mission consiste à participer au programme de recherche ASCAR par une
enquête ethnographique (observations, entretiens, focus group) auprès de
personnes amputées du membre inférieur en cours de rééducation à la
marche. 
 
Les thèmes du projet :
 
Financé par l’Institut de Recherche en Santé Publique (IReSP) et par la
Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, le projet ASCAR vise à
enquêter sur l’introduction d’un intermédiaire technique (semelles
connectées) dans le rapport entre le patient, son corps et le thérapeute
dans le processus de rééducation à la marche des personnes amputées de
membre inférieur.
Le projet vise à ouvrir une réflexion sur le rôle que les capteurs
embarqués peuvent jouer dans l’appropriation des prothèses de la part
des amputés appareillés. En effet, au-delà de la phase de rééducation
qui est l’objet de cette recherche, le potentiel de ces instruments de
suivi laisse imaginer une utilisation plus diffuse dans la vie quotidienne.
Ces données pourraient à la fois servir aux personnes amputées pour
mieux intégrer la prothèse à leurs quotidiens et aux thérapeutes et
concepteurs pour affiner leurs méthodes. Ces perspectives posent la
question de la nature et des régimes de production de ces données à la
frontière entre la trace intime, la donnée médicale et l’information
technique. 
 
Le profil recherché :
 
Une double compétence alliant les méthodologies d’enquête
ethnographiques et une connaissance approfondie des techniques de
l’ergonomie physique sera un atout.
 
Dans cette perspective la candidate ou le candidat doit être titulaire : 
 
-        Soit d’un doctorat en sociologie ou anthropologie des techniques
ou dans un domaine connexe avec une expertise approfondie dans l’étude
des rapports entre corps et innovations technologique.
-        Soit d’un doctorat en ergonomie avec un intérêt démontré
pour la dimension socio-culturelle de l’activité corporelle et notamment
pour l’utilisation des méthodes ethnographique dans l’analyse et
l’évaluation des pratiques et des techniques d’intervention.  
 
 
Dépôt de candidatures et informations : 
 
CDD de 24 mois à partir de novembre 2020
 
Les candidats doivent avoir soutenu leur thèse au plus tard en décembre
2020  
 
La procédure de recrutement comporte une sélection sur dossier suivie
d’une audition des candidats au dossier retenu.
 
Pour proposer votre candidature, envoyez votre dossier complet (CV et
lettre de motivation) par mail à : marina.maestrutti@univ-paris1.fr
; marco.saraceno@univ-reims.fr

Pour toute question sur le poste : marina.maestrutti@univ-paris1.fr
; marco.saraceno@univ-reims.fr



Post-doctorat 24 mois 

Innovation technologique et rééducation fonctionnelle 
(Sociologie, anthropologie, ergonomie) 



Projet :  Apport des semelles connectées à l’autonomisation dans la
rééducation : apprentissages, pratiques et vécus de l’utilisations
d’objets connectés pour la rééducation à la marche avec prothèse par
les patients amputés du membre inférieur 
ASCAR

Coordonné par Marina Maestrutti 
CETCOPRA Université Paris 1 Panthéon Sorbonne 


 
RÉSUMÉ DE LA MISSION

Participer au programme de recherche ASCAR par une enquête ethnographique
(observations, entretiens, focus group) auprès de personnes amputées du
membre inférieur en cours de rééducation à la marche. 


PRÉSENTATION DU PROJET DE RECHERCHE ASCAR

Financé par l’Institut de Recherche en Santé Publique (IReSP) et par la
Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, le projet ASCAR vise à
enquêter sur l’introduction d’un intermédiaire technique (semelles
connectées) dans le rapport entre le patient, son corps et le thérapeute
dans le processus de rééducation à la marche des personnes amputées de
membre inférieur. Nous émettons l’hypothèse que cette nouvelle
relation pourrait modifier 1. les pratiques de la rééducation dans le
travail du personnel de soin, 2. le rapport au corps et à la rééducation
des patients, 3. la marge d’autonomie et d’« auto-rééducation »
des patients. Il s’agira, en particulier, de comprendre comment la
possibilité de disposer d’un retour en temps réel des mouvements de la
marche même dans le cas d’une sensibilité « perdue » (celle de la
force de pression au sol du membre amputé) modifie le rapport au corps du
patient. Cela permettrait donc des repérer des facteurs non techniques qui
peuvent déterminer le succès ou l’insuccès de l’utilisation de ces
instruments dans le processus de rééducation. D’autre part, la
recherche se propose d’étudier la transformation de la relation
patient-thérapeute lorsqu’un dispositif technique permet un suivi en
temps réel et en possible autonomie de l’engagement de la personne
amputé dans son processus de rééducation.

Le projet vise à ouvrir une réflexion sur le rôle que les capteurs
embarqués peuvent jouer dans l’appropriation des prothèses de la part
des amputés appareillés. En effet, au-delà de la phase de rééducation
qui est l’objet de cette recherche, le potentiel de ces instruments de
suivi laisse imaginer une utilisation plus diffuse dans la vie quotidienne.
Ces données pourraient à la fois servir aux personnes amputées pour
mieux intégrer la prothèse à leurs quotidiens et aux thérapeutes et
concepteurs pour affiner leurs méthodes. Ces perspectives posent la
question de la nature et des régimes de production de ces données à la
frontière entre la trace intime, la donnée médicale et l’information
technique. 


MISSIONS ET ACTIVITÉS

Missions du poste

Le projet suivra le test clinique d’une semelle connectée réalisé à
l’Institut Régional de Médecine Physique et de Réadaptions de Nancy et
à l’Institut National des Invalides de Paris. Cela permettra
d’observer l’ensemble du processus de rééducation de plusieurs
patients. 

Dans ce cadre et cette perspective, le/la titulaire du contrat post
doctoral réalisera des observations des interactions entre le patient, le
thérapeute et les données produites par les instruments au cours des
séances de rééducation. Il/elle réalisera également des entretiens
semi-directifs qui pourront également se servir de la méthode de
l’auto-confrontation afin de saisir comment les patients regardent leur
corps en mouvement à travers la médiation de la trace technique. 

Le/la titulaire du contrat post doctoral participera à l’animation de
séminaires interdisciplinaires avec les équipes chargés du protocole de
rééducations (biomécaniciens, physiologistes, phytothérapeutes..). 


Positionnement et encadrement 

La/le titulaire du contrat post doctoral sera rattaché.e
administrativement et affecté au laboratoire CETCOPRA de l’université
Paris 1 et travaillera en collaboration et sous la responsabilité de deux
Maîtres de Conférences en Sociologie.

Activités principales

    • Concevoir un dispositif d’enquête adapté aux objectifs
scientifiques et au contexte de la rééducation des personnes amputées 
    • Contribuer à une réflexion interdisciplinaire sur le rôle de
l’innovation technique dans les pratiques corporelles
    • Organiser des manifestations scientifiques interdisciplinaires.
    • Participer à la diffusion des résultats à l’intérieurs des
différentes communautés scientifiques (articles, communications) et
auprès des publics intéressés par les innovations étudiées, sous forme
de rapports, interventions, enrichissement de site web ;


PROFIL RECHERCHÉ

Une double compétence alliant les méthodologies d’enquête
ethnographiques et une connaissance approfondie des techniques de
l’ergonomie physique sera un atout.

Dans cette perspective la candidate ou le candidat doit être titulaire : 

    • Soit d’un doctorat en sociologie ou anthropologie des techniques
ou dans un domaine connexe avec une expertise approfondie dans l’étude
des rapports entre corps et innovations technologique.
    • Soit d’un doctorat en ergonomie avec un intérêt démontré pour
la dimension socio-culturelle de l’activité corporelle et notamment pour
l’utilisation des méthodes ethnographique dans l’analyse et
l’évaluation des pratiques et des techniques d’intervention.  


Compétences et aptitudes professionnelles requises

Connaissances :
    • Méthodes d’enquête ethnographiques (une connaissance de la
méthode de l’auto-confrontation sera un atout supplémentaire)
    • Sociologie des techniques et de l’innovation (une connaissance
spécifique des techniques de l’appareillage prothétique et/ou des
techniques de compensation sera un atout supplémentaire)
    • Sociologie du corps et des savoirs sur le corps (une connaissance
spécifique des savoirs biomécaniques et de la psychomotricité sera un
atout supplémentaire)

Savoir-faire :
• Concevoir et mettre en œuvre un dispositif d’enquête et d’étude
de terrain ;
    • Méthodes d’observation : élaboration grille, captations vidéo 
    • Méthodes d’entretien : élaboration d’un guide, conduite,
transcription, exploitation ;
    • Concevoir et mettre en œuvre un dispositif technique de recueil,
de traitement, d’analyse et d’exposition des données ;
• Valoriser des résultats ;
• Facilités rédactionnelles en communication scientifique

Savoir-être :
• Rigueur, autonomie, sens de l’initiative et de l’organisation ;
• Bonnes capacités relationnelles : interactions nombreuses à prévoir
avec les différents cercles concernés par la recherche ;
• Qualité d’analyse, de synthèse et d’expression, écrite et orale.

Outils spécifiques à l’activité 
• Outils de visualisation de données ;
    • Outils de recueil et d’exploitation d’entretiens.
    • Outils d’enregistrement vidéo 

Formation et expérience
• Doctorat 
• Expérience des enquêtes (une expérience de recherche participative
en contexte de santé sera un atout supplémentaire)  

Conditions particulières d’exercice

• Déplacements ponctuels à l’IRR de Nancy et à l’INI de Paris 


Dépôt de candidatures et informations : 

CDD de 24 mois à partir de novembre 2020

Les candidats doivent avoir soutenu leur thèse au plus tard en décembre
2020  

Salaire : environ 3000 euro brut par mois 

La procédure de recrutement comporte une sélection sur dossier suivie
d’une audition des candidats au dossier retenu.

Pour proposer votre candidature, envoyez votre dossier complet (CV et
lettre de motivation) par mail à : marina.maestrutti@univ-paris1.fr
; marco.saraceno@univ-reims.fr
Pour toute question sur le poste : marina.maestrutti@univ-paris1.fr
; marco.saraceno@univ-reims.fr